Chargement en cours...
null

Visite en métropole : la filière soja bio à La Réunion poursuit sa structuration

11 juil. 2022

Récemment, l'Armeflhor, en charge des expérimentations sur la faisabilité du soja à La Réunion, et David Narayanin, transformateur de soyfood en agriculture biologique sur l'île, se sont rendus dans le Gers.

L’objectif de cette visite était d’encourager les acteurs réunionnais (producteurs, transformateurs…) à s’organiser et à progresser dans leur maîtrise technique et économique des processus de mise en œuvre d’une filière soja à La Réunion, grâce à des rencontres avec des producteurs et aussi des organismes stockeurs et des transformateurs. Le séjour a été organisé par Terres Univia et Terres Inovia avec la participation de la chambre d’agriculture du Gers.

Les enseignements sur la production

La mission s’est déroulée pendant le début de la croissance du soja. Les échanges ont été principalement sur les densités de semis et les stratégies de désherbage en pré et post-levée sur et inter-rang.

Les producteurs en agriculture biologique ont tendance à densifier le semis sur le rang (500 000 plants/ha) afin de pouvoir faire plusieurs passages de désherbage mécanique en inter-rang mais également sur le rang avec des herses.

La forte densité sur le rang permet également aux plants de s’étioler légèrement et d’avoir une première gousse un peu plus haute facilitant ainsi la récolte mécanique. La variété Isidor reste la référence.

Les démonstrations de désherbage mécanique ont permis de voir que les plants de soja résistaient bien au passage de la herse en plein pour une tension de la dent donnée et une vitesse d’avancement suffisamment lente.

Les enseignements sur le traitement de la graine et le stockage

Les organismes stockeurs rencontrés, ainsi que le transformateur, ont mis l’accent sur la qualité de la graine pour le soja à destination de l’alimentation humaine, d’où la mise en place d'une charte qualité.

Le tri, le séchage et le stockage sont des aspects incontournables et qui demandent des infrastructures et du matériel spécifiques, absents pour l’instant à La Réunion.

​​​​​​​