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Terres Inovia, investi dans la normalisation internationale

20 déc. 2021

Les 15 et 16 novembre, la commission internationale pour les graines, fruits et farines de graines oléagineuses a eu lieu, sous-forme distancielle.

Cette instance (à l’appellation ISO TC 34 SC2) a réuni une quarantaine de participants représentant de nombreux pays, comme l’Argentine, le Canada, la Chine, la Hongrie, l’Inde, l’Iran, l’Italie, les Pays-Bas, le Sri Lanka, la Tanzanie, le Royaume-Uni, les Etats-Unis d’Amérique ou encore la FOSFA (Fédération des associations d'huiles, de graines et des corps gras).

La France était représentée par deux experts, dont Vincent Jauvion, responsable du laboratoire d’analyses physicochimiques de Terres Inovia, qui était également le chef de délégation.

Des travaux sur l’échantillonnage et les facteurs antinutritionnels

Ces spécialistes mondiaux des oléagineux ont réfléchi ensemble à la normalisation dans le domaine des graines oléagineuses et des tourteaux de graines oléagineuses, en particulier sur l'échantillonnage, les méthodes d'essai et d'analyse, y compris les méthodes physiques, physico-chimiques et biochimiques. « Le format à distance a permis la participation plus large de représentants et de pays qu’à l’habitude. Bien que moins convivial, il a permis de faire avancer les sujets liés à nos cultures », avance Vincent Jauvion.

La commission s’est notamment penchée sur ses nombreux projets en cours, permettant d’améliorer la qualité des graines oléagineuses :
-    Une méthode d’échantillonnage des graines par système automatisés dans un flux continu;
-    La teneur en huile : la commission a notamment étudié une méthode automatisée d’extraction par solvant permettant un gain de temps, mais surtout de limiter l’exposition des techniciens aux solvants. Les experts ont également débattu sur une autre méthode de détermination indirecte (par résonnance magnétique nucléaire « RMN ») de l’eau et de L’huile de graines ou de tourteaux oléagineux.
-    Les facteurs anti nutritionnels du colza ont été revus avec une méthode complémentaire à celle de référence actuelle (ISO 9167) sur le dosage de glucosinolates ;
-    L’évaluation des impuretés dans les graines oléagineuses ;
-    Les bonnes pratiques pour les développements de méthodes d’analyses indirectes par spectrométrie proche infrarouge (NIRS/SPIR)
-    Et enfin la révision de la nomenclature.

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« Les échanges ont été nombreux et menés dans un climat de confiance. Ils vont se poursuivre avec les travaux engagés. Certains de ces sujets sont portés par des chefs de projets français et font partie des travaux en cours au sein de la commission française, T60D », se félicite Vincent Jauvion qui préside cette instance AFNOR. Prochain rendez-vous ISO prévu en 2023… en France.

Qu'est-ce qu'une norme et à quoi sert-elle ?

De manière générale, il s'agit d'un document de référence approuvé par un institut de normalisation reconnu tel qu'AFNOR, CEN ou ISO et comportant des solutions à des questions techniques et commerciales concernant des produits, des biens d'équipements ou des services.
La norme est le fruit d'un consensus entre l'ensemble des parties prenantes d'un marché ou d'un secteur d'activité, ce qui lui permet d'être reconnue et utilisée largement et de faire foi dans les transactions commerciales.