Raisonner à l’échelle de la rotation pour améliorer ses marges
Raisonner à l’échelle de la rotation pour améliorer ses marges
Raisonner à l’échelle de la succession des cultures est aujourd’hui essentiel. C’est ce que démontre Vincent Lecomte, lors d’une vidéo tournée lors de la 15ème édition des Culturales, qui se sont déroulées du 15 au 17 juin dernier. « Aujourd’hui, les agriculteurs raisonnent avec des marges annuelles, c’est nécessaire, mais pas suffisant, alerte cet expert de Terres Inovia. Il est capital d’avoir une approche à la rotation pour calculer ses marges. Et le contexte de production y incite de plus en plus. »
Le cas du Barrois
Oui, mais comment ? Le cas du Barrois, un territoire agricole constitué de sols argilo-calcaires peu fertiles où domine aux cours des dernières décennies une rotation colza-blé-orge, dont les performances se dégradent, est emblématique. Il est alors opportun de regarder d’autres cultures, comme le pois protéagineux ou le tournesol. « A l’échelle de la rotation, l’introduction de ces cultures permet d’améliorer la marge par rapport à la rotation classique colza-blé-orge, tout particulièrement en réduisant le risque de dégradation de leur performance économique sur le moyen et long terme ».
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