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En France, la majorité des féveroles actuellement cultivées est à fleurs colorées. Parmi celles-ci, certaines ont une faible teneur en vicine-convicine (composés anti-nutritionnels). Ce sont les plus intéressantes pour l’ensemble des débouchés.
Quelques variétés à fleurs blanches (absence de tanins) existent, mais représentent un très faible pourcentage de la sole, car elles ont une productivité inférieure à celle des fleurs colorées.
La féverole d’hiver est cultivée essentiellement dans la moitié ouest de la France, dans les régions d’élevage. Il s’en cultive aussi un peu dans la région Centre, alors que les variétés de printemps sont davantage présentes dans un grand tiers nord. Le type hiver présente l’intérêt d’être récolté plus précocement que la féverole de printemps, juste après les blés. Cela limite les risques de stress hydrique et thermique en fin de cycle.
Essai de féverole.
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Pour réussir la culture de la féverole d’hiver, il est important de choisir une variété résistante au froid et impératif de semer à 7-8 cm de profondeur.
Nématodes : ne pas utiliser de graines infestéesLes nématodes des tiges peuvent causer d’importants dégâts sur la féverole pouvant aller jusqu’à 70%. Les plantes issues de graines infestées meurent prématurément et répandent l’infection aux plantes voisines. Or ces parasites peuvent persister jusqu’à 10 ans dans le sol. Les graines infestées ne doivent pas être utilisées en semences. Utiliser des semences dont la qualité sanitaire est vérifiée. |