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Végétaelis : le nouveau salon de l'innovation végétale et de la transition agroécologique

29 nov. 2022

A l'occasion du lancement du tout nouveau salon Végétaelis de Pau, dédié à l'innovation végétale et à la transition agroécologique, Terres Inovia tenait un stand les 24 et 25 novembre 2022. Cela a notamment permis à l'institut technique de présenter certains résultats du programme Cap Protéines. Par ailleurs, Matthieu Abella, ingénieur de développement, est intervenu dans une table ronde sur le thème de l'enjeu carbone.

Pau a accueilli la première édition du salon Végétaelis consacré à l'innovation végétale et à la transition agroécologique. Si Terres Inovia tenait un stand aux couleurs de Cap Protéines, l'institut technique a aussi pris la parole dans le cadre d'une table ronde sur l'enjeu carbone.

Matthieu Abella, ingénieur de développement Terres Inovia, y a participé aux côtés de Gildas Coten (AGPM), Baptiste Cuny (Euralis) et Xavier Thevenot (Syngenta). Il résume ici les échanges entre participants, qu'il qualifie de "complémentaires".

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"Nous avons débattu du 'comment' réussir le pari du carbone en agriculture. Nous étions tous d’accord sur le fond : l’agriculture dispose de nombreux leviers pour réduire son empreinte carbone et pour contribuer activement à l’atténuation du changement climatique. C’est une des seules activités à pouvoir devenir un puits de carbone. D’ailleurs, de nombreux essais/dispositifs expérimentaux/modèles le montrent (par exemple, les plateformes d'expérimentation de longue durée mises en place dans le cadre de l’action Syppre). Intégrer des légumineuses, des couverts végétaux dans un système de culture, mieux raisonner la fertilisation azotée, simplifier le travail du sol rend les systèmes plus performants sur le plan environnemental (et notamment vis-à-vis de l’enjeu carbone par la limitation d’émission de GES, et le stockage de carbone) font partie des solutions. Mais parfois, ou plutôt souvent… au détriment de la performance économique."

Et de poursuivre : "Il est donc nécessaire de mieux rémunérer les agriculteurs pour ce service rendu à la société. Plusieurs possibilités sont à envidager : en rémunérant le service (exemple des crédits carbone) ou en valorisant mieux les produits (construire des filières, ouvrir des débouchés spécifiques pour que les producteurs puissent être rémunérés de leurs efforts environnementaux via une meilleure valorisation de leurs produits). Enfin, l’accompagnement des agriculteurs est essentiel, car ces évolutions font souvent appel à des reconceptions de systèmes de culture, pas facile du tout à réaliser seul dans son coin…"

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Contact : Bernadette Roux, b.roux@terresinovia.fr

La responsabilité des ministères en charge de l’agriculture
​​​​​​​et de l’économie ne saurait être engagée.