Soja : Terres Inovia s’associe à un projet de recherche pour un soja local et durable
Soja : Terres Inovia s’associe à un projet de recherche pour un soja local et durable
Terres Inovia mobilise son expertise pour participer à un projet de recherche multi-partenarial d’envergure dans le cadre du Plan d’investissement France 2030: SOYSTAINABLE. Coordonné par l'Université Paul Sabatier de Toulouse, ses travaux, d’une durée de six ans, viseront à développer la culture d’un soja français, local et durable, en particulier pour de nouveaux débouchés en alimentation humaine. La réunion de lancement a eu lieu les 9 et 10 février 2023.
Un contexte favorable : produire du soja local pour répondre à un marché en forte croissance
Considéré comme l’une des meilleures sources de protéines végétales, le soja est une plante à valoriser dans de nombreux débouchés, en alimentations humaine et animale. Au niveau agronomique, elle est capable de fixer, en symbiose avec une bactérie, l’azote atmosphérique, émet peu de gaz à effet de serre et est, pour l’instant, peu sensible aux maladies et ravageurs. Le soja nécessite donc peu de traitements phytosanitaires par rapport à d’autres légumineuses cultivées.
Or, la France importe 90 % du soja et sa stratégie actuelle vise à augmenter la production de soja local pour répondre aux besoins d’un marché en forte croissance. Cet objectif s’inscrit aussi dans le cadre de la transition agroécologique : le soja est une culture multi-service qui contribue à augmenter la biodiversité et promeut l’amélioration des sols.
Relancer les recherches sur le soja de manière coordonnée
Pour développer en France de nouvelles variétés de soja, non OGM, adaptées au marché de
l’alimentation et aux conditions pédoclimatiques des différents bassins de production, SOYSTAINABLE a été créé dans le cadre du Plan d’investissement France 2030.
Géré par l’ANR et coordonné par l’Université Toulouse III-Paul Sabatier, ce projet, intitulé « Vers une source de protéines de soja local et durable en alimentation humaine résiliente au changement climatique », d’une durée de six ans, a fait sa réunion de lancement les 9 et 10 février 2023, à Toulouse.
Autour de l’Université de Toulouse, il associe plusieurs partenaires : le CNRS, l'INRAE, Unilasalle, Purpan, Paris-Saclay, l'Université de Caen Normandie et, bien-sûr, Terres Inovia. « Ce projet est une excellente opportunité de relancer, de manière coordonnée, les recherches sur cette plante d’avenir à laquelle l’institut s’intéresse depuis plus de soixante ans », se félicite Xavier Pinochet, expert à la direction des opérations de recherches chez Terres Inovia, qui participe activement au projet.
Deux autres collaborateurs de Terres Inovia sont particulièrement impliqués : Claire Barbet-Massin, chargée d’études en génétique des légumineuses à graines, et Hélène Tribouillois, chargée d’études en écophysiologie. Il impliquera également, à terme, les stations d’expérimentation. « Le projet s’appuiera, au niveau expérimental, sur l’Observatoire de soja, qui comprend une quarantaine de parcelles agriculteurs par an, et des dispositifs classiques sur les variétés, l’écophysiologie et l’alimentation hydrique ».
Microbiologie et stress abiotiques au programme
Pendant six ans, SOYSTAINABLE va s’efforcer d’améliorer la production en travaillant en particulier deux axes : les stress de type abiotiques (alimentation hydrique et resistance au froid) et la microbiologie (mise en place et fonctionnement de la symbiose et des microflores rhizosphériques). « Terres Inovia apportera son expertise sur la microbiologie, l’écophysiologie, l’agronomie, la génétique et l’amélioration des plantes, sans oublier les aspects de construction et de fonctionnement de filières », tiennent à préciser Claire Barbet-Massin et Xavier Pinochet.
Le projet cherche également à améliorer la production autant dans les zones historiques de production (Sud-Ouest, Bourgogne, Alsace), que dans de nouveaux bassins (comme l’Ouest de la France et le bassin parisien).
Fiche d’identité de SOYSTAINABLEL’objectif La durée Les partenaires Les axes de recherche |
Pour en savoir plus : consultez le communiqué de presse (en pièce jointe)