Pepit LegsecAURA : développer la compétitivité de la lentille et du pois chiche
Pepit LegsecAURA : développer la compétitivité de la lentille et du pois chiche
Un projet régional, Pepit LegsecAURA, s’est attelé à travailler sur les verrous techniques de la culture de la lentille et du pois chiche en Auvergne-Rhône-Alpes en construisant de nouvelles références. L’expertise de Terres Inovia a été bien-sûr mobilisée.
Comment développer les surfaces de lentilles et pois chiches en Auvergne-Rhône-Alpes ? D’abord en levant des verrous techniques en acquérant de nouvelles références technico-économiques. Tel était justement l’objectif de Pepit LegsecAURA.
Coordonné par la Chambre régionale d’agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes et financé par le Conseil régional, ce projet, d’une durée de trois ans, a réuni de nombreux partenaires : neuf chambres départementales d’agriculture, une coopérative, un groupement d’agriculteurs biologiques et Terres Inovia.
Surfaces et rendement moyen en lentilles en Auvergne-Rhône-Alpes
Surfaces et rendements en pois chiche en Auvergne-Rhône-Alpes
Tous étaient animés de la même volonté d’améliorer la compétitivité de ces deux légumineuses. « Dans la région, les rendements de la lentille et du pois chiche étaient hétérogènes, les agriculteurs étaient confrontés à des verrous technico-économiques. Il était indispensable d’acquérir de nouvelles références », constate Laura Cipolla, ingénieur de développement de Terres Inovia.
La sélection variétale, premier levier à explorer
Pendant trois ans, des observatoires et des essais sur les variétés ont été mis en place.
Du côté des variétés, l’objectif était de tester les différences de rendement des variétés selon les contextes pédoclimatiques. « Beaucoup d’essais sur des variétés ont été mis en place ; c’est en effet le premier levier sur lequel nous espérons pouvoir améliorer la compétitivité des légumineuses afin qu’elles soient mieux adaptées aux différents contextes pédoclimatiques du territoire régional et plus résistantes aux dégâts de bioagresseurs ».
Le projet s’est également attaché à décrypter les pratiques agricoles par des observatoires, avec un suivi de 71 parcelles en lentille (dont 44 en bio) et 44 parcelles en pois chiche (dont 40 en bio).
« L’objectif était de faire un état des lieux des pratiques qui fonctionnaient afin d’ajuster nos recommandations aux agriculteurs ». Date de semis, densités, variétés, plantes compagnes… tout l’itinéraire technique a été décrypté.
Des fiches techniques de synthèse pour mieux conseiller les agriculteurs
Et le rôle de Terres Inovia ? « Nous avons apporté notre appui méthodologique en étant référent sur les protocoles d’expérimentations et avons accompagné les partenaires du projet en mobilisant notre expertise technique de ces cultures », précise Laura Cipolla.
L’institut technique a donc accompagné les conseillers des Chambres d’agriculture pour la mise en place des essais de variétés et a aidé à la rédaction des protocoles, à la collecte et à l’analyse des données.
Au bout de trois ans, le projet Pepit LegsecAURA a pu mettre en avant de premiers résultats, qui méritent d’être approfondis. Des fiches techniques de synthèse ont ainsi pu être réalisées à l’issue du projet (téléchargeables en pièce jointe). « Il y a encore des freins techniques, mais les références sont adaptées aux différents bassins de la région et issues des nouvelles techniques agronomiques pratiquées sur le territoire comme l’association de la culture avec une plante de service ou encore la récolte via le fauchage-andainage offrant de nouvelles perspectives à ces cultures ».
Pour en savoir plus, consultez les fiches de synthèse en pièces jointes.