La piste du paiement des services environnementaux
La piste du paiement des services environnementaux
(un exemple avec l’introduction du pois)
Dans l’exemple ci-dessous, la marge à la rotation est améliorée de 46 €/ha/an en rotation colza/blé/pois/blé/orge d’hiver par rapport à la rotation colza/blé/blé/orge d’hiver.
Le marché volontaire du Carbone pourrait permettre au cours des prochaines années, dans le cadre de contractualisation à la production, de rémunérer les émissions évitées de gaz à effet de serre grâce à des pratiques plus vertueuses. Ainsi, par exemple, l’introduction de légumineuses à graines comme un pois permet, selon les données expérimentales acquises à ce jour, d’économiser 2 téqCO2/ha d’émissions par rapport à une culture non légumineuse, principalement grâce à l’économie d’. Sur le marché du Carbone, le tonne d’équivalent CO2 pourrait se situer entre 25 et 100 €. Dans l’exemple ci-dessous, la tonne éq. CO2 est à 25€ (minimum).
D’autres bénéfices induits, liés à certaines productions ou systèmes de culture d’intérêt, pourraient être rémunérés via le prix de vente (exemple à +15 €/t ci-dessous) dans le cadre de filières spécifiques.
Dans le graphe ci-dessous, nous constatons que le paiement de ces services écosystémiques induirait une augmentation de la marge à la rotation de 21 €/ha/an selon les hypothèses retenues. Ainsi, en prenant en compte l’ensemble des effets, la rotation avec pois obtiendrait une marge à la rotation de 67 €/ha/an supérieure à la rotation sans pois protéagineux.