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La nouvelle saison des Pieds dans les champs s’intéresse à l’agroécologie

15 janv. 2024


La web-série Les pieds dans les champs est de retour ! Depuis le 18 décembre, elle diffuse, au fil des semaines, trois témoignages d’agriculteurs sur les leviers agronomiques pour mener à bien les transitions agroécologiques. Comment font-ils ? Quels résultats obtiennent-ils ? Des paroles d’agriculteurs à écouter… et retenir.

Lancée par Terres Inovia en mai 2021, la web-série vidéo Les pieds dans les champs propose une immersion sur les parcelles d’un agriculteur qui explique, au fil d’une discussion, comment il mène sa culture, à quelles difficultés il est confronté et quels leviers et pratiques agronomiques il utilise. Cet entretien est complété par un entretien technique entre l’agriculteur et un expert de Terres Inovia.

Les leviers agroécologiques utilisés sur le terrain

Après cinq saisons consacrées à la conduite des cultures oléoprotéagineuses, la web-série revient en force avec une thématique plus transversale et d’actualité : l’agroécologie. Comment réduire son empreinte carbone sur son exploitation ? Améliorer la fertilité des sols ? Ou encore réduire l’apport de produits chimiques ? Les trois agriculteurs rencontrés par Terres Inovia nous confient leurs leviers et méthodes. Zoom sur le témoignage de Maxime Prut pour ce premier épisode des Pieds dans les champs.

 

Jérémy Lachaux, exploitant à Gy (Haute-Saöne) : "un colza plus robuste grâce à l'agroécologie"

Jérémy Lachaux a repris l'exploitation familiale à Gy, en Haute-Saône, il y a quelques années. Il a profité de cette reprise pour agrandir son exploitation et élargir son bouquet cultural. Jérémy cultive à présent des céréales et des oléoprotéagineux.

Sur ces parcelles, il rencontre particulièrement des problèmes de résistances face aux insectes mais également aux adventices. Jérémy fait le constat qu'il faut à présent "compter plus sur la plante que sur la chimie".

Une définition de l'agroécologie ?  Il s'agit de rendre l'agriculture conventionnelle plus respectable pour l'environnement. Sans se passer d'intrants, il est question de mieux raisonner les interventions pour mieux respecter la faune et la flore.     

En observant son sol, accouplé à deux pratiques différentes (travail du sol superficiel contre travail du sol profond), il a constaté un écart de 4 quintaux entre les deux méthodes !

En ne cessant de tester ses sols, il a pu adopter la meilleure méthode pour implanter son colza et le rendre robuste afin d'éviter les attaques d'altises ou de charançons du bourgeon terminal à l'automne et ainsi économiser un insecticide.

Michaël Geloen, ingénieur de développement de Terres Inovia, était à ses côtés pour anayser les leviers techniques utilisés.

 

François Parayre, exploitant à Montgazin (Haute-Garonne) : "l'amélioration du sol et la réduction du glyphosate grâce à la pratique des doubles couverts"

Cet agriculteur, dont l'exploitation est située à quelques dizaines de kilomètres de Toulouse, cherchait une méthode pour améliorer la fertilité du sol et réduire l'utilisation de glyphosate. "Comme nous étions en semis direct, nous utilisions systématiquement du glyphosate. J'ai voulu remettre de la fertilité dans mon sol pour perenniser notre structure et concurrencer les adventices".

L'agriculteur explique, dans cet épisode, comment il met en place les couverts d'été et d'hiver. "On arrive à un cumul de 6 à 8 tonnes de matière sèche. Notre couvert de féverole restitue a minima 30 unités d'azote de matière sèche pour la culture suivante et autant pour la seconde".

Clémence de Saintignon, ingénieur de développement de Terres Inovia, ajoute que la mesure des agregats du sol réalisés sur cette exploitation par une méthode utilisant les outils Biofunctool, montre qu'il y a bien eu "une amélioration de la structure du sol".

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Maxime Prut, exploitant à Jasseines (Aube):  « redonner de la couleur au sol »

C’est au cœur des terres de l’Aube que cet agriculteur, engagé dans un label Haute Qualité Environnementale (HVE), s’efforce d’améliorer la fertilité des sols et ses pratiques pour une conduite plus agroécologique de son exploitation. « J’ai voulu augmenter le rendement et le comportement du sol par plusieurs leviers pour redonner de la couleur aux parcelles ».

Implantation des haies, installation de couverts, apport de matières organiques et investissement d’un nouveau tracteur plus économe… Maxime Prut nous détaille ces méthodes pour améliorer la biodiversité.

Après un entretien sur les techniques utilisées avec Mathieu Dulot, ingénieur de développement de Terres Inovia, l’expert conclut qu’il y a, en effet, « des marges de manœuvre possibles dans les exploitations pour réduire son empreinte carbone ».

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