La féverole n’a pas besoin d’engrais azoté
La féverole n’a pas besoin d’engrais azoté
Sur féverole, aucun apport d’azote n’est nécessaire
La nutrition azotée repose sur deux voies d’acquisition complémentaires : la fixation symbiotique de l'azote de l'air grâce aux nodosités et l’assimilation de l'azote minéral du sol par les racines.
La féverole fixe l’azote de l’air grâce à une symbiose avec des bactéries du genre Rhizobium qui forment donc les nodosités. Ces bactéries sont présentes naturellement dans le sol. Il est donc inutile d’inoculer les graines.
Des exigences modérées en phosphore et potasse
La féverole est moyennement exigeante en phosphore et en potasse. La dose d’engrais à apporter doit être raisonnée en fonction des exportations, de la teneur du sol en phosphore et en potasse, et du nombre d’années sans apport.
Pour un rendement en féverole de 50 q/ha et dans le cas d’un sol bien pourvu, compenser les exportations : apporter 60 kg/ha de P2O5 et 70 kg/ha de K2O.
Fertilisation phospho-potassique (pour un rendement de 50 q/ha)
P2O5 | Sol pauvre | Sol bien pourvu | Sol très bien pourvu |
si apport au cours des 2 dernières années | 100 | 60 | 0 |
si apport plus ancien | 120 | 90 | 30 |
K2O | Sol pauvre | Sol bien pourvu | Sol très bien pourvu |
si apport au cours des 2 dernières années | 120 | 70 | 0 |
si apport plus ancien | 140 | 90 | 50 |
En cas d'exportation des pailles de céréales avant la culture, ajouter à ces chiffres 30 à 40 u de K2O, seulement en sols pauvres.