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Le pois d’hiver valorise bien l’irrigation. Il nécessite en général un tour d’eau (30 mm) en moins que le pois de printemps. De plus, il ne concurrence pas les cultures estivales (maïs), du fait de l’avance de 2 à 3 semaines de son cycle par rapport au pois de printemps. Pour chaque type de sols, procédez à un tour d’eau de moins sur pois d’hiver par rapport au pois de printemps.
Attention ! Aucun symptôme visuel évident ne traduit un manque d’eau chez le pois. Grâce à l’irrigation, la floraison est prolongée et le pois est moins sensible aux fortes températures. En revanche, le stress hydrique arrête prématurément la floraison et diminue ainsi le nombre de graines.
L’irrigation permet de prolonger la durée de la floraison et de favoriser la mise en place d’étages fructifères supplémentaires.
L’irrigation peut augmenter le risque ascochytose et oïdium.
Stade du pois | 8 feuilles | Début floraison | FSLA | Maturité |
Sensibilité au stress hydrique | Moyenne | Forte à très forte | Faible | |
Sols superficiels | Irrigation | |||
Sols profonds | Irrigation |
FSLA : fin du stade limite d’avortement
Attention à l’enrouleur !Prenez des précautions avec l'enrouleur. Laissez des passages sans végétation pour le polyéthylène de l'enrouleur, car le pois est rugueux et freine l'avancée du canon d'où des étirements. Il est aussi possible de tirer le canon de façon à se caler dans une trace de roue de tracteur. |
L’irrigation bien maitrisée c’est un gain de 5 à 8 q/ha en sols profonds et de 10 à 15 q/ha en sols séchants avec 1 ou 2 tours d’eau bien positionnés, soit une valorisation de l’ordre de 5 à 8 q / ha par tour de 30 mm d’eau apportée.