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Si la récolte du lin doit être menée avec précaution, elle peut être pleinement réussie à condition de mettre en place quelques leviers techniques.
Quelles sont les pratiques éprouvées sur le terrain ?
Le lin oléagineux est une production majoritairement contractualisée auprès des producteurs. Afin d’être commercialisées, les graines de lin doivent satisfaire des normes de commercialisation qui peuvent dépendre, selon les contrats, de la richesse en huile (38 % selon les normes minimum) et en acide alpha-linolénique. Pour ce dernier, certains contrats entre l’organisme collecteur et l’agriculteur fixent un prix de référence pour un lot de teneur comprise entre 54 et 56 % avec une grille de bonification-réfaction selon la teneur réelle des lots de graines livrés.
Le lin est une plante très fibreuse. La bonne gestion des résidus post-récolte est primordiale. La paille peut ainsi être exportée ou broyée.
Si les résidus sont laissés ou enfouis, un broyage des pailles de lin est indispensable. Les résidus de paille de lin se dégraderont d’autant plus facilement qu’ils sont laissés en surface, au soleil et à la pluie. Le lin laisse une bonne structure de sol pour la culture suivante.
La paille de lin oléagineux peut être exportée et valorisée sur la ferme (isolation de bâtiments, paillage -haies, élevage- par exemple), les débouchés industriels sont rares (se renseigner localement).