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Dans un contexte d’évolution des conditions d’emploi des produits à base de métazachlore, Terres Inovia a récemment conduit des essais qui confirment l’importance de certaines substances actives à action racinaire.
Les conditions d’application et le niveau d’enherbement attendu sont des paramètres primordiaux pour guider les choix stratégiques et tactiques.
On rappellera que la qualité de levée du colza, devenue hélas aléatoire, et les difficultés de maîtrise des graminées dans de nombreux systèmes de cultures militent pour une approche préventive des risques en faisant appel au possible aux leviers agronomiques.
Les nouvelles contraintes règlementaires liées au métazachlore ne remettent pas en question le choix de la prélevée, ni les programmes Prélevée + Postlevée.
Même si la dose de 750 g/ha de métazachlore reste la référence en termes d’efficacité sur ray-grass, 600 g/ha amène des résultats assez proches en tendance. Toutefois, avec la limite maxi de métazachlore à 500 g/ha 1 année sur 3, il sera préférable, en forte infestation, d’associer une autre substance active voire d’opter pour des solutions sans métazachlore.
Les sols humides au semis de colza peuvent faire enclencher très vite les germinations de ray-grass et faire échouer une stratégie de report de l’herbicide.
On retiendra que, contrairement à la lutte contre ray-grass, la dose de 500-600 g/ha de métazachlore semble marquer un retrait plus significatif dans l’efficacité vulpin, par rapport à la dose de 750 g/ha. La dose de 750 g/ha de métazachlore reste la référence et reste supérieure à Springbok 2 l/ha (400 g/ha + dmta-P 400 g/ha).