Bruche : des graines perforées
Bruche : des graines perforées
Graines de féverole bruchées.
Pour être commercialisées, les graines de féverole doivent être exemptes d’insectes vivants.
- Récolter tôt pour piéger un maximum de bruches dans les graines.
- Détruire les bruches au stockage afin de réduire les populations de bruches sur parcelles de féverole l’année suivante.
Deux solutions sont possibles selon les équipements et l’humidité des graines :
- la fumigation en silo étanche grâce à des fumigants à base de phosphure d’aluminium ou de magnésium, qui libèrent un gaz (la phosphine) en contact avec l’humidité de l’air, lequel est létal pour la bruche, y compris à l’intérieur des graines et ne laisse pas de résidus;
- une thermo-désinsectisation, c’est-à-dire un séchage à air chaud, entre 50 et 70°C, sur des graines récoltées un peu humides, qui permet de détruire les bruches.
Réaliser les interventions sur les graines récoltées le plus tôt possible pour une meilleure efficacité et limiter ainsi la contamination des environs des silos par les insectes. Abaisser la température des graines de féverole ne permet pas de lutter contre les bruches. Cela n’a d’intérêt que pour assurer une bonne conservation des graines.
Attention, à partir de la récolte 2024, l’usage de l’insecticide K-Obiol UVL 6 (à base de deltaméthrine et pipéronyl butoxide) en traitement sur graines de féveroles stockées n’est plus possible. En effet, à partir du 11 décembre 2024, la LMR de deltaméthrine dans les graines de féverole est abaissée à 0,01 mg/kg (elle était de 0,6 mg/kg auparavant), et donc un traitement rendrait le produit non conforme.