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Le sclérotinia constitue une des principales maladies du soja. Sans solution fongicide autorisée sur soja, la protection de la culture fait appel à différents leviers qui consistent à :
Dégâts du sclerotinia sur champ de soja
Sont à considérer à risque sclérotinia, les parcelles ayant déjà subi des attaques sur soja il y a moins de dix ans, où il est pratiqué un retour fréquent (plus d’un an sur deux) d’une culture sensible au sclérotinia comme du tournesol, colza, melon… dans des sols moyennement profonds à profonds et irrigués.
Le niveau de risque est défini dans la grille ci-après :
Irrigation | |||||
oui | non | ||||
Fréquence de retour d'une culture à risque** | |||||
Présence antérieure de symptômes | Type de sol | Plus d'1 an sur 2 | Moins d'1 an sur 2 | Plus d'un 1 sur 2 | Moins d'1 an sur 2 |
oui | profond | Risque fort | Risque fort | Risque fort | Risque fort |
superficiel | Risque fort | Risque fort | Risque moyen | Risque moyen | |
non | profond | Risque fort | Risque moyen | Risque moyen | Risque faible |
superficiel | Risque moyen | Risque faible | Risque faible | Risque faible |
* Présence significative de sclérotinia, il y a moins de dix ans, dans du soja ou dans une autre culture sensible (exemples : tournesol, pois, colza, melon)
* * retour fréquent (plus d'un an sur deux) de cultures sensibles au sclérotinia
Dans les parcelles à risque sclérotinia, privilégier les variétés peu sensibles (PS) à la verse et au sclérotinia (quand la sensibilité au sclerotinia est connue) à l’aide de l’outil myVar.
rhizoctone sur soja
La maladie se rencontre sur plus de 200 espèces dont la betterave sucrière et le maïs. Le précédent maïs semble favoriser le rhizoctone sur soja car ces deux cultures sont touchées par la même souche du champignon (Groupe Anastomose AG 2.2). Il en est de même pour le précédent betterave ; soja et betterave ont également en commun une souche (AG 5, plus rare que AG 2.2), qui provoque aussi des lésions racinaires. Ainsi, il est conseillé d’éviter les précédents maïs et betterave dans les parcelles où la maladie a déjà été identifiée. Il convient aussi de limiter les risques d'asphyxie des racines associés à une mauvaise structure du sol, des tassements et/ou une zone inondable, autant de milieux propices au développement du rhizoctone.