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Remplissage des gousses

Les atouts agronomiques de la féverole

Article rédigé par
  • Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)
Les atouts agronomiques de la féverole
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    Modifié le : 07 avr. 2019

    Une tête d’assolement bénéfique pour la rotation

    Féreverole semée à grand écartement

    La féverole est une tête d’assolement qui assure des gains de rendement (+ 7,5 q/ha pour un blé après protéagineux par rapport à un blé de blé), des économies d’azote pour le blé suivant et une teneur en protéines améliorée. Introduire une féverole dans la rotation permet de diminuer la pression des maladies et des adventices.

    La féverole est économe en eau et en intrants. Elle a les mêmes besoins en eau que le pois : 300 mm sur l’ensemble du cycle. Grâce à ses nodosités, la culture n’a pas besoin d’apport d’engrais azoté. Elle n’est pas attaquée par Aphanomyces euteiches et ne multiplie pas le champignon. La féverole permet donc de garder un protéagineux sans augmenter le niveau d’infestation des sols et d’alterner avec un pois dans les rotations.

    La féverole de printemps offre des rendements moyens de 40-45 q/ha (jusqu’à 65-70 q/ha) en conditions de sols profonds et lors d’étés tempérés et humides (notamment dans le Nord-Ouest). Au cours des trois dernières campagnes, suite à des printemps chauds et secs, les rendements ont été assez irréguliers. La féverole d’hiver est intéressante dans le Centre Ouest de la France avec des rendements moyens autour de 35-40 q/ha et au maximum 60-65 q/ha dans les meilleures parcelles.

    La culture de la féverole est possible en terrain argileux ou caillouteux.

    Elle s’accommode d’un lit de semences grossier. La récolte de la féverole est facilitée grâce à sa tige rigide. La féverole supporte les grands écartements (binage possible). Dans les régions de production de légumes, l’introduction d’une féverole est intéressante car le matériel utilisé sur légumes peut l’être aussi sur la légumineuse.

    Les féveroles d’hiver et de printemps permettent un étalement du temps de travail, puisque les dates de semis et de récole sont différentes de celles des céréales à paille et du colza. Le labour n’est pas indispensable avant la culture suivante.

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