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Le pois de printemps a des besoins en eau décalés dans le temps (entre avril et juin) par rapport aux cultures d’été (soja ou maïs) et moins élevés car son cycle est court. Sa consommation est de 300 mm sur la totalité du cycle : 70 mm du stade 7 feuilles à début floraison + 80 mm pendant la floraison + 150 mm après la floraison jusqu’à maturité.
Attention ! Aucun symptôme visuel évident ne traduit un manque d’eau chez le pois. Grâce à l’irrigation, la floraison est prolongée et le pois est moins sensible aux fortes températures. En revanche, le stress hydrique arrête prématurément la floraison et diminue ainsi le nombre de graines.
L’irrigation permet de prolonger la durée de la floraison et de favoriser la mise en place d’étages fructifères supplémentaires.
En cas de stress hydrique précoce important en pois de printemps, commencer l’irrigation plus tôt avant floraison. Cela permet d’éviter une carence en azote. En revanche, des apports d’eau excessifs avant la floraison peuvent avoir un effet néfaste sur le rendement en pois, en favorisant un développement important de biomasse foliaire au détriment de la formation des futures gousses, et augmenter le risque aphanomyces et ascochytose.
Stade du pois | 8 feuilles | Début floraison | FSLA | Maturité |
Sensibilité au stress hydrique | Moyenne | Forte à très forte | Faible | |
Sols superficiels | Irrigation | |||
Sols profonds | Irrigation |
FSLA : fin du stade limite d’avortement
Attention à l’enrouleur !Prendre des précautions avec l'enrouleur. Laisser des passages sans végétation pour le polyéthylène de l'enrouleur, car le pois est rugueux et freine l'avancée du canon d'où des étirements. Il est aussi possible de tirer le canon de façon à se caler dans une trace de roue de tracteur. |
L’irrigation bien maitrisée c’est un gain de 5 à 10 q/ha en sols profonds et de 15 à 20 q/ha en sols séchants avec 2 ou 3 tours d’eau bien positionnés, soit une valorisation de l’ordre de 5 à 8 q / ha par tour de 30 mm d’eau apportée.