Diagnostiquer les maladies post-floraison
Diagnostiquer les maladies post-floraison
Le sclérotinia
Le sclérotinia se manifeste par une pourriture blanche qui commence au niveau d’un nœud fleuri. Elle gagne la tige puis le haut de la plante se dessèche. En fin de cycle, des amas noirs (sclérotes) se forment dans et sur les tiges et les gousses.
Optimiser l’irrigation pour réduire le risque sclérotinia
Pour éviter le développement du sclérotinia, il est conseillé de ne pas irriguer trop tôt pour ne pas favoriser une végétation luxuriante favorable à la fermeture de la ligne créant un micro-climat propice aux contaminations des fleurs de soja par les spores de sclérotinia. De plus une végétation luxuriante augmente le risque de verse et la propagation du sclérotinia par contact plante à plante.
Adapter l’irrigation en espaçant les tours d’eau et en augmentant la quantité d’eau apportée par tour (voir tableau). En sol profond, préférer les apports d'eau tous les 10 à 15 jours plutôt que chaque semaine
Stade et période conseillés pour l’irrigation :
Sols profonds | Sols superficiels | |
Stade conseillé pour débuter l'irrigation | 12 à 15 jours après le début de la floraison | Début floraison |
Période en année normale | Du 10 au 15 juillet | Du 25 juin au 1er juillet |
Le diaporthe
Le diaporthe attaque en végétation et se conserve sur les résidus de culture. Avec des semences certifiées, les attaques sont rares et les pertes de rendement sont très dépendantes de la sensibilité variétale.
Les symptômes caractéristiques montrent des alignements de points noirs (pycnides) sur les tiges
Le mildiou
Le mildiou est fréquent mais sans incidence mesurable sur le rendement du soja. Il se manifeste par de petites taches jaune clair sur le feuillage de 1 à 5 mm sans halo de décoloration, évoluant en nécroses. Par temps humides, un duvet grisâtre est visible sur la face inférieure des feuilles.