Chassons les idées reçues sur le lupin
Chassons les idées reçues sur le lupin
Le saviez-vous ?
Des racines protéoïdes : le lupin possède des racines dites « protéoïdes », qui lui permettent d’extraire le phosphore inorganique des sols, non utilisable par les autres cultures. Le lupin est la seule plante cultivée capable de produire de telles structures.
Une peau sublimée grâce au lupin : l’huile de lupin, le lupéol, l'alpha-lupanine, et bien d’autres composés du lupin sont aujourd’hui prisés par la cosmétique. Pour quels résultats ? une peau hydratée, rajeunie, oxygénée, à l'élasticité renforcée !
Du lupin au quotidien : On note ces dernières années en Europe, une diversification des ingrédients issus du lupin. Par exemple, on trouve à ce jour des desserts glacés, jus de lupin, desserts frais ou substituts de viande utilisant du lupin.
L’itinéraire technique en trois points
1) Stratégie d’évitement de la mouche des semis
La mouche des semis est le principal ravageur du lupin. L’adulte, attirée par les pailles en décomposition, pond dans ces dernières. La larve s’attaque au pivot du jeune lupin, provoquant la disparition de la plante. Afin de limiter le risque de ce ravageur, il est conseillé de retirer les pailles dès la récolte du précèdent, de labourer un mois avant le semis, puis de semer en bougeant le moins possible le sol afin de limiter au maximum les pontes.
2) Soigner l’implantation
Choisir une parcelle propre, non hydromorphe et sans calcaire actif. Semer à 3cm de profondeur maximum, dans un sol réchauffé, afin de favoriser une croissance rapide du lupin.
3) Porter une attention particulière au désherbage
Combiner désherbage chimique et mécanique permet d’optimiser la gestion du salissement tout au long de la campagne.