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La résistance de la féverole – notamment d’hiver – au froid dépend de critères :
Selon la région de culture, la variété de féverole choisie doit être résistante au froid et avoir une bonne aptitude à ramifier.
La résistance maximale au gel de la féverole d’hiver est inférieure à celle du pois d’hiver. Elle peut être estimée aux alentours de -12°C pour les variétés les plus résistantes. Les dégâts sur féverole sont importants lorsqu’une gelée arrive brutalement après une période de températures douces. La plante n’a alors pas eu le temps de s’acclimater.
Féverole d’hiver : pour assurer une meilleure résistance au gel, il est préconisé de semer à 7-8 cm de profondeur.
Féverole de printemps : lorsqu’elle est semée début février, viser 6-7 cm de profondeur pour limiter le risque de gel en cours de germination. Après le 20 février, semer à 5 cm de profondeur est suffisant.
Le semis doit être réalisé durant la plage optimale. Les variétés de féverole d’hiver semées trop tôt atteignent un stade trop avancé à l’arrivée du froid. Les risques de dégâts de gel sont alors importants.
Avant la levée, les semences de féverole en phase d’imbibition (pénétration de l’eau dans les graines) sont sensibles au gel : les départs de germes sont faibles ou, pire, la levée est inexistante.
En cas d’hiver doux, la féverole d’hiver risque d’être très développée et peu endurcie au froid. Si les températures chutent brutalement en janvier/février, les dégâts pourront être importants (pertes de pieds voire retournement de la parcelle dans les situations extrêmes).
Le gel provoque la formation de glace à l’intérieur et à l’extérieur des cellules de féverole. La plante présente des lésions et l’entrée des agents pathogènes est facilitée. La plantule noircit et meurt.
En féverole d’hiver les ramifications peuvent prendre le relais et remplacer la destruction d’une tige principale.