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Soja dans l’Ouest : Terres Inovia accompagne les maïsiculteurs dans leur diversification

30 juin 2022

Depuis 2021, Terres Inovia vient en appui technique aux agriculteurs charentais désireux de diversifier leurs rotations. Le but étant de préserver la qualité de l’eau potable tout en assurant un débouché économique rentable aux prétendants.

Les bassins versants de l’Arnoult et du Lucerat en Charente-Maritime sont confrontés à une double problématique : les phytosanitaires et les nitrates qui entament la qualité de l’eau potable. Eau 17, syndicat dédié à cette ressource dans le département, s’est rapproché de Terres Inovia pour trouver des solutions et notamment rechercher des cultures de diversification pour remplacer le maïs, qui couvre une large part de la sole de la zone concernée. Le soja a été retenu comme culture potentielle, car il nécessite peu d’intrants et aucun apport azoté.

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Plusieurs acteurs se sont mobilisés pour monter une filière locale de soja : des agriculteurs pour cultiver l'oléoprotéaginex, des coopératives et des négoces agricoles pour le collecter et le stocker, un transformateur (Pasquier Vgt’Al), des éleveurs qui nourrissent leurs poules pondeuses (Fermiers de Loué) et un distributeur (Système U via Coop Atlantique), qui commercialisera les œufs sous marque distributeur dans les magasins des environs.

De 10 à 70 ha de soja en l'espace d'un an

En 2021, Matthieu Charron, ingénieur Terres Inovia, a démarré l’accompagnement par un suivi de 5 agriculteurs et 2 techniciens sur une surface de 10 ha. Cet appui technique s’est articulé autour d’une formation, d’un suivi des parcelles, de tours de plaines et de messages techniques envoyés en cours de campagne.

Un test concluant puisqu’en 2022, le groupe d’agriculteurs est passé à 14 pour une surface cultivée en soja de 70 ha. Le même type d’accompagnement est en cours sur cette campagne.

La démarche s’intègre dans le programme Cap Protéines et plus particulièrement le projet «Accroître la compétitivité et la durabilité des productions oléoprotéagineuses».

La responsabilité des ministères en charge de l’agriculture
​​​​​​​et de l’économie ne saurait être engagée.