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Préparation de campagne

Préparation du sol pour la féverole de printemps

Article rédigé par
  • Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)
Préparation du sol pour la féverole de printemps
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    Modifié le : 07 avr. 2019

    L’enracinement des légumineuses est très sensible aux accidents de structure du sol.

    Levée de féverole

    Travail du sol

    Pour que les nodosités puissent se développer rapidement et en nombre suffisant, le sol doit être aéré et non compacté dès les premiers centimètres.

    Il convient donc de travailler le sol profondément pour le fragmenter et éviter les ruptures de porosité qui limitent l’aération, ralentissent la progression verticale des racines ainsi que la circulation de l’eau.

    Un travail avec un outil à dents de 10 à 15 centimètres de profondeur ou un labour selon le type de sol sont conseillés. Ce travail est fréquemment réalisé en hiver, sur un sol ressuyé. L’intervention sur sol ressuyé ou légèrement gelé est à privilégier. C’est l’occasion de détruire le couvert implanté en interculture, si ce n’est déjà fait. Un passage de rouleau en situation sèche et/ou gélive peut s’avérer utile avant le travail. Les alternances gel, dégel et sec, humide permettent l’effritement des mottes et facilitent une reprise superficielle juste avant ou au moment du semis.

    Le lit de semence n’a pas besoin d’être très fin. Le sol doit être bien ressuyé au moment du semis, il est donc préférable de décaler la date de semis pour intervenir au moment le plus opportun. En cas d’application de produit de désherbage de pré-levée, le lit de semence ne doit pas être trop motteux pour éviter de nuire à l’efficacité du produit.

    Dans les situations très bien structurées, l’absence de travail est envisageable. Toutefois, il est conseillé de prendre connaissance de l’état structural de la couche labourable pour prendre cette décision. Pour cela un test bèche ou l’utilisation d’un pénétromètre donneront l’information nécessaire à la prise de décision.

    Le couvert est alors détruit soit par le gel ou bien « mulché » juste avant le semis par un passage de rouleau ou de herse rotative. Les résidus en surface limitent les risques d’érosion et ne doivent constituer un obstacle au bon fonctionnement du semoir.

     

    Absence de travail du sol

    Un semoir de semis direct à dents ou disques est bien adapté, sous condition de bien positionner la graine à la profondeur choisie.

    L‘utilisation du strip-till est également envisageable. Le fractionnement de la ligne de semis est très favorable à la croissance du pivot et des racines. Il est souhaitable d’être attentif au positionnement de la graine qui doit être assez profond (au moins 5 centimètres).

    Il convient d’être très attentif à l’état hydrique de surface et de n’intervenir qu’en situation bien ressuyée.

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